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DE LA VILLE DE PARIS.
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[i544]
ilz ont fourny sur led. dernier quartier la somme de vingt cinq mil livres tournois,, et le surplus dedans l'autre samedi après ensuivant, supplians très humblement led. seigneur leur voulloir octroyer, actandant l'execution contre ceulx qui doibvent en-
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Cores leurs cotisacions, afin de soliciter led. reste, qu'ilz puissent obliger à aucuns particuliers de Paris qui ont argent la ferme de deux solz six deniers tournois sur chascun muy de vin entrant à Paris O.
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LX [IX]. — Touchant les povres valides.
5 novembre i 544. (Fol. io.)
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Du vmejour de Novembre mil v° xliiii.
En assemblée le jour d'uy faicte, en l'Ostel de la Ville de Paris, de Mess™ les Prevost des Marchans, Eschevins, Conseillers, Quarteniers et quatre personnes notables de chascun quartier, pour adviser sur le faict des povres de lad. Ville, suyvant le voulloir du Roy et ordonnance de la court de Parlement, en laquelle se sont trouvez, c'est assavoir :
Monsr le Lieutenant civil, maistre Jehan Morin, Prevost des Marchans ;
Mess" Seguier, Lieutenant criminel, Choppin, de Sainct Germain, Eschevins;
Mess™ Viole, de Bragelongne, Larcher, Conseillers ;
Basannier, Maciot, Godeffroy, Lelorrain, Hac, Gohory, Pellerin, Quarteniers;
Mess™ Binart, le curé de Sainct Eustace, Mery Deprumes, Jehan Bourlon, Pierre Pelletier, Raoul
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Leconte, Euverte Roillart, Nicolas de la Place, Claude Leconte, Henry Devyn, Pierre Delassus, Walleran Debez, Nicolas Plastrier, Robert Legoix, Robert Desprez, Monsr Roger, cirurgien, et autres, bourgeois d'icelle Ville.
Après ce que mond. sr le Prevost des Marchans a remonstré à la compaignée que, voyant par le Roy et sa court de Parlement le temps assez adonné à maladies contagieuses, comme peste et autres, comme chascun scet, et que les povres mendicans, valides et invalides, pourroient estre cause en partie desd, maladies, à cause de la frequentaciôn qu'ilz font avec ie peuple, et mesmement les povres venans des pays de Champaigne et Picardie, qui apportent lesd, maladies, ont deliberé y mettre ordre; et pour ce faire, a esté commandé par led. seigneur et sa court de Parlement &\ faire assemblée de Ville pour adviser quelques bons moyens, tant pour faire
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(■) La réponse de François I" aux remontrances du Bureau de la ville et les suites de cette affaire figurent aux Registres d'audiences du Bureau de la Ville (juridiction de la Prévôté des Marchands). Nous les donnons ici parce qu'elles y trouvent leur place naturelle et qu'elles constituent le complément nécessaire des délibérations qui précèdent :
c Vendredy, vingt-quatriesme jour d'octobre mil cinq cens quarente-quatre. Aujourd'huy est venu au Bureau de lad. Ville maistre Jaques Marcel, Receveur général des finances d'oultre Seine et Yonne, lequel nous a presenté les lettres du Roy nostre sire, desquelles la teneur s'ensuit :
-De par le Roy.
"Très chers et bien amez, nous avons entendu par le Prevost de Paris le contenu de la lettre que nous avez par luy escripte et les remonstrances qu'il nous a faictes, qu'il ne vous est possible de mieulx faire pour satisfaire à nostre'deu et que vous estes mis en devoir; et sur la promesse qu'il nous a faicte pour vous, que aux termes que avez prins pour nous paier, dont l'un est passé, samedy dernier, et l'autre escherra samedy prochain, nous nous sommes contante qu'il vous ayt acordé lesd, termes, pourveu que ne faillez d'entretenir votre promesse ; car là où il y en aura faulte, il ne sera plus de besoing vous en escripre. Et pour en savoir la verité, nous envoyons la presente au Receveur general Marcel, pour la vous bailler et nous faire savoir si tiendrez vostredicte promesse, auquel Recepveur vous baillerez acte, signé de vostre greffier, de la reception de la presente, en laquelle elle soit de mot à autre insérée. Si n'y faictes faulte. Car tel est nostre plaisir. Donné à Arques, le vingt ungiesme jour'd'octobre mil v° quarente quatre. Signé : Françoys, et au dessoubz, de Neufville; et en suscription : A noz très chers et bien aînez les Prevost des Marchans et Eschevins de nostre bonne Ville de Paris.
Après là lecture desquelles lettres, faictes en la presence dud. Marcel, avons faict response que, samedy dernier, luy a esté baillé xxM livres tournois et que pour les autres xxM livres, pour samedy prochain, ne avons encores receu les provisions que mons' le Prevost de Paris a emportées, pour faire despescher, ct neantmoings que, toutes choses Cessans et laissées, avons enjoinct et commandé aux quarteniers de dilligenter pour achever le paiement; et encores avons emprunté ct empruntons de toutes pars, tellement que, s'il y a faulte, il faudra que les Quarteniers en respondent. Et faisons cependant dilligence jour ct nuyt pour satisfaire au Roy, le suppliant très humblement d'attendre le devoir que y faisons, et dont viennent les faultes." (Arch, nat., Z 6814 , fol. 282.)
(2) Les lettres adressées par le Roi au Parlement à ce sujet sont datées de Saint-Germain-en-Laye, le 3 novembre i544. Elles ont été enregistrées au Conseil avec les délibérations de la Chambre des Vacations, auxquelles elles donnèrent lieu. (Arch, nat., X1' 1553, fol. 5gi.)
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